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Dieu et son rapport aux mouches
(…) M. Louis Brunet, qui écrit dans La Croix, s’occupe de la vie des mouches… Un savant vient de calculer, paraît-il, que si les mouches cessaient de mourir, elles deviendrait très vite extrêmement nombreuses, tellement nombreuses qu’au bout de cinq années, elle formeraient une couche susceptible de recouvrir la terre entière ; il nous serait alors impossible de remuer et de respirer. Ce serait une belle couche, en effet. Mais celle de M. Louis Brunet me paraît plus belle encore. Car, il admire le bon Dieu, qui fait mourir les mouches ! « Tout, dans l’œuvre de Dieu, en dépit souvent des apparences premières, est harmonie » (La Croix, 5-10-38) Singulière « harmonie » que celle qui consiste à faire naître chaque jour des millions de mouches, pour avoir la satisfaction de les exterminer quelques heures plus tard. Si le bon Dieu de ce bon M. Brunet était aussi bon et aussi intelligent qu’on le dit, il aurait pu faire un monde sans mouches, sans cafards, sans punaises, sans bacilles du cancer, de la tuberculose… D’ailleurs, si les mouches meurent, c’est parce que les oiseaux les mangent, et non parce que le bon Dieu les tue. Mais les gros oiseaux mangent les petits. Et les carnassiers déchirent les oiseaux. Et l’homme fusille les carnassiers… Le monde n’est pas gouverné par la bonté de Dieu, mais par le droit du plus fort. Voilà la vérité. Ne comptons pas sur Dieu pour instaurer la Fraternité entre nous. Ne comptons que sur nous-mêmes… Celui qui inventa l’appareil tue-mouches rendit plus grand service à l’humanité que tous les fondateurs de religions réunis ! André Lorulot – Paroles d’un incroyant – Edition de L’Idée Libre 1939 Mis en ligne par Mirobir, le Vendredi 1 Avril 2005, 00:16 dans la rubrique "Pour comprendre".
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