L'En Dehors quotidien anarchiste individualiste
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Autoconstruction d'une maison en paille : Aménagements intérieurs ( 4ème partie )
Lu sur Passerelle Eco : Pour les portes et fenêtre, se reporter à la page précédente
Le chauffageAprès plusieurs essais infructueux de feu dans le foyer central ouvert, j'y ai mis un poêle à bois rond. Les pierres autour servent d'accumulateur de chaleur. Le tuyau du poêle s'encastre au milieu d'une large hotte en plâtre, traverse l'étage supérieur puis la toiture après deux coudes. Un extracteur rotatif au sommet de la cheminée aide à l'évacuation des fumées. Une petite réserve de bois est stockée sous l'escalier. Deux prises d'air extérieur débouchant dans le foyer permettent la circulation de l'air.
Electricité et téléphoneL'électricité est produite par un unique capteur photovoltaïque placé à l'extérieur. Cette électricité en basse tension (12V), ne génère pas les effets nocifs du 5OHz alternatif. Stockée dans une batterie, elle permet l'éclairage et le fonctionnement d'un lecteur de CD-K7-radio et d'une télé, ce à quoi mes besoins se limitent actuellement. Dans l'avenir, j'envisage d'équiper l'éco-hameau avec une micro-turbine hydroélectrique dans une cascade du ruisseau... et je lance un emprunt pour cela (voir annonce !). Quant au téléphone, une ligne l'amenait jusqu'à un poteau à 70 m de la maison et il a suffit d'enterrer un complément de ligne...
L'eauL'eau de l'évier provient du ruisseau plus haut (avec l kg de pression) et sert à la vaisselle et la toilette. Pour la boisson, je ramène des bouteilles depuis la source proche. Pendant lontemps, la douche était sous les arbres. Une salle d'eau collective a été construite en botte de pailles pendant un stage, et je viens d'y installer la douche, et une machine à laver à pédalier est prévue. L'eau chaude sera fournie par un capteur solaire, avec, l'hiver, une petite chaudière à bois qui chauffe le local en même temps. Comme il vaut mieux ne pas salir les eaux que de devoir les épurer ensuite, nous n'utilisons que des produits biodégradables en petites quantités, et des toilettes sèches...De ce fait, il n'y a pas de système d'épuration des eaux,
Les toilettes sèches à compostSituées à côté de l'habitat (cf photo), elles sont protégées par une toiture végétale. Grâce au dénivelé du terrain, il a suffit d'un simple plancher 'à la turque' (la position la plus adaptée physiologiquement) qui surplombe un bidon dans lequel sont récupérées les matières fécales recouvertes de copeaux de bois. Les urines vont à part et sont diluées dans la nature. Le bidon est vidé lorsque nécessaire et son contenu est mis à composter à long-terme...
[Article publié dans Passerelle Eco n°8 - Photos par Jean Luc Girard ] Mis en ligne par libertad, le Mardi 6 Janvier 2004, 22:46 dans la rubrique "Ecologie".
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